Vespa et chats

En villégiature en Italie du sud-est.
Étape à Naples où on a fait une visite guidée en Vespa! Le pied ❤️ La partition de la rue napolitaine est exquise pour qui cherche à la déchiffrer. Bip-bip, j‘arrive à ta gauche, bip-bibibip, ouais je t’ai vu, bibi-bip, eh salut ça va?, bibip-bip, hé oui ça va bien on se fait une bouffe bientôt?, biiiiipbiiiiipbiiiip, couillon ça va pas de me couper le chemin comme ça?, aaaayayayaaaayayayaaaa une ambulance approche en poussant le cri de Tarzan, tedumtedumtedum, on passe sur une route moitié pavée, moitié trouée. Les gens se remettent totalement dans la certitude … de la capacité des autres usagers de la route à les éviter, ou qu’une main divine déviera la trajectoire du véhicule d’en face du poil de cul de mouche nécessaire pour éviter l’accident, voire celle de Maradona qui, quasi 40 après son passage miraculeux dans l’équipe de Naples, a encore une place de choix parmi la sainte famille et les rois mages autour de la crèche.

Et ce soir, on dort à Herculanum dont on visitera les ruines demain. On est logé chez celle que j’appelle dans ma tête “la Contessa”, une très vieille dame dans un très vieux palais dont elle loue des chambres aux voyageurs.
Après avoir posé nos bagages, on s’est mis à la recherche d’un restaurant ouvert *tôt* et on est arrivés à ma définition du paradis: le Gattò Bistro, un petite échoppe de 7 ou 8 tables et 6 chats, qui sert de la nourriture bio, végétarien ou vegan et a une impressionnante carte de bières! Tu t’assieds, tu caresses le chat noir et blanc qui passe par ta table ou se pose sur le tabouret à côté, tu manges une salade ou des crostinis, tu caresses le chat gris, blanc et roux qui préfère des gratouilles sous le ventre, tu bois un coup, tu rigoles en voyant le rouquin déraper sur une table sur laquelle il s’est élancé *sans* renverser les verres qui s’y trouvaient encore. C’est fou ce que ça détend! D’autant que ça fait bientôt 3 ans qu’Ecaille est morte: sa présence me manque. Et là, t’as tout le plaisir du chat sans sa caisse à changer, ses poils à aspirer, son vomi à nettoyer. Le paradis, je te dis!
Et maintenant, rideau: demain on visite les ruines.

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