Petite plongée à Kokomo

Nous retournons à Kokomo beach, j’avais appelé TrunkDivers la veille pour prendre rendez-vous pour une petite plongée.

Lorsque nous arrivons à la plage, le temps n’est pas es meilleurs. D’ailleurs, la journée restera pricipalement couverte et nous aurons beaucoup d’averses.
Il y a aussi une grosse équipe télé sur place pour tourner une émission néérlandaise qui s’appelle “Idols”.
Je pense que pour les images idillyques “plage – soleil”, ils en seront pour leur frais aujourd’hui.

Je pars faire une plongée avec Karel et deux élèves Open Water, nous allons vers le site du “pontoon” qui est une barge qui a coulé un peu au large de la plage.
Elle s’avère assez courte (environ 35 minutes), car un des élèves n’en est qu’à sa 4ème plongée.
Cependant, je reste dans l’eau plus longtemps dans la zone de snorkelling, et il y a toujours une diversité de faune époustouflante.

Petite plongée à Kokomo
Plein de vie dès qu’il y a un petit morceau de récif
Petite plongée à Kokomo
Une petite murène dorée

Retour au Tug Boat avec Scuba Lodge

Ce matin, je me suis rendu à l’improviste à Scuba Lodge pour voir si je pouvais m’incruster dans une des sorties qu’ils ont prévues.
En fait, ils réservent le mardi pour des activités qui sont liées à des formations de divers niveaux.
En discutant un peu, ils m’ont proposé de faire la victime dans un exercice de secours à un plongeur inconscient. Comme cela fait pas mal de temps que j’ai moi-même pratiqué ces protocoles, j’ai accepté avec un grand plaisir pour profiter aussi d’un rappel pratique. Ils font partie du dernier module de cours Rescue Diver et c’est toujours utile de revoir les étapes pour pouvoir répondre à un cas d’urgence. Pour ma part, je n’ai jamais eu réagir dans un cas réél jusqu’à maintenant, mais il est vrai qu’il faudrait que tout plongeur puisse porter assistance en cas de sérieux problème avec un minimum de célérité et de confiance.

Retour au Tug Boat avec Scuba Lodge
Pas d’erreur, nous sommes bien sur le bon site

En fait, ce sont deux jeunes femmes qui sont candidates aux derniers exercices. Dan (l’instructeur en charge) fait passer quelques autres tests, et nous nous mettons en place pour la partie finale de l’examen pratique. D’entente avec Dan, je me positionne par 5m de fond à un endroit de la petite baie sans que les candidates ne voient où je suis. La première partie constitue dans le fait de pouvoir localiser un plongeur sous l’eau. Ceci peut-être assez difficile selon les conditions, mais avec une clarté de l’eau telle que nous la trouvons à Curaçao et l’excellente luminosité que nous avons, cela ne devrait pas constituer un obstacle majeur.

Retour au Tug Boat avec Scuba Lodge
La petite plage bordant le site du Tug Boat

Une fois le plongeur localisé sous l’eau, comme dans tous les protocoles de secours, il faut établir le niveau de conscience du sujet, puis prendre les actions de premiers secours. Dans le cas d’un plongeur inconscient sous l’eau, la première chose est évidemment de le remonter en surface.
Puis vient l’étape quand il faut ramener la victime vers la berge, tout en maintenant, si nécessaire, une respiration artificielle lors du tractage. Je me souviens que ceci n’est pas de tout repos. Plusieurs petits détails à ne pas oublier: gonfler la stab au maximum et larguer le lest (sinon l’opération se trouve vraiment très compliquée physiquement).
Après deux essais, tout se termine bien, mais nous ne demandons pas aux jeunes femmes de me ramener jusque sur la plage hors de l’eau: de par mon poids et leur gabarit, il ne semble pas nécessaire de pousser l’exercice aussi loin.

Une fois les exercices terminés, nous partons pour une petite plongée. Le site est vraiment extraordinaire et je ne m’en lasse pas.

Retour au Tug Boat avec Scuba Lodge
Toutjours une faune très abondante en quantité et diversité
Retour au Tug Boat avec Scuba Lodge
Une luminosité exceptionelle, l’eau et très claire et nous sommes proche de la surface

L’après midi, nous allons faire des courses pour ravitailler notre frigo qui se trouve bien vide.
Nous finissons enfin par trouver le premier supermaché que nous avions cherché sans succès lors des premiers jours. Nous avions rebroussé chemin mais, maintenant que nous savons comment sont les routes à Curaçao, nous savons que si soudainment une chaussée groudronnée se transforme piste en de terre, cela ne signifie pas nécessairement un cul de sac. Nous continuons donc sur ce qui devient une voie totalement défoncée et arrivons enfin au but.

Le soir, nous décidons d’essayer un restaurant avoisinant auquel nous ne somme pas encore allé.
Le Komé a de prime abord un très joli décor, avec un espace d’une immense hauteur. Il y a aussi une mezzanine très élevée, cela ressemble à un loft mais dans une maison au toit en pente.
Le service et la nourriture y est excellente; Jackie à pris du poisson dont la présentation est originale, la préparation et sa saveur sont à la hauteur. Adresse que nous retenons et nous reviendrons.

Retour au Tug Boat avec Scuba Lodge
Le Red Snapper servi au Komé

Playa Porto Mari

Nous sommes sur une autre plage très populaire de Curaçao. Playa Porto Mari est une des plages les plus référencées de l’île. Elle se trouve à une trentaine de kilomètres au nord ouest de Pietermaai, il y a environ 30 minutes de route. Après un portail délimitant le domaine,  une route, alternant voies uniques puis totalement séparées, assez carrossable bien que comportant des nids de poules impressionants, nous y amène.
Lorsque nous arrivons le matin vers 10:30, nous sommes supris de voir que la plage est déjà pleine, nous occupons les deux derniers transats avec parasol sur le devant de la plage. Nous nous rendons compte que c’est comme si l’EMS du coin était de sortie. Un peu plus tard, il s’opère un changement de public et les familles commencent à arriver.

La plage en elle même est très belle, l’aménagement est fonctionnel, bien que les transats en plastiques ne sont pas des plus confortables. L’entrée à l’eau sans chaussures de plages est un peu douloureuse à cause des cailloux et débris de corail le long de la plage et de la première dizaine de mètres sous l’eau.

Playa Porto Mari
La plage de Porto Mari. Jeu: où est Jackie?

Nous ne sommes pas déçus non plus côté snorkelling. Une petite anedocte amusante: nous avions ramené de Genève une crème solaire non destructice des coraux, il semble que certains poissons adorent ça car ils sont venus picorer Jackie dès son arrivée dans l’eau.

Le restaurant est correct, mais en dessous de la qualité de Kokomo Beach.
Le service, le bar et la cuisine sont hyper efficace car, malgré une clientèle très nombreuse, le temps d’attente est assez court. J’ai commandé un plat qui était aussi proposé au Kokomo, mais clairement c’est en dessous à Porto Mari.

Le centre de plongée est bien équipé et les divemasters sont bien efficaces. Lors du briefing, Gemma nous a parlé de la faune locale.
Elle nous a parlé de deux hippocampes, et nous les avons vu tous les deux. Pour moi une première d’approcher deux hippocampes très différents lors d’une même plongée! La faune sous-marine de Curaçao ne cesse de m’émerveiller.

Playa Porto Mari
Premier hippocampe à Porto Mari
Playa Porto Mari
Deuxième hippocampe lors de la même plongée à Porto Mari

A bientôt pour d’autres aventures.

Klein Curacao

Nous avons décidé la veille de faire une sortie pour nous rendre sur l’île de Klein Curacao, qui se trouve au sud. Plusieurs excursions en bateau sont proposées, nous avons sélectionné “Miss Ann boat trips”.
Le choix est difficile à faire, car il y a une offre nombreuse et assez variée; sans expérience préliminaire et aucune connaissance de ce qui nous attend une fois arrivé à Klein Curacao, il est difficile de faire le tri parmi les options de façon certaine. Il y a des “speedboats” plus petits mais dont le prix est assez cher en comparaison. Pour une première “Miss Ann” semblait un bon compromis: heure de départ “raisonnable” (à 7 heure au port) et comprend une formule “all inclusive” qui évite les suprises une fois captifs sur une toute petite île.

Nous entrons dans un domaine privé bordant l’immense bras de mer de “Spanish Water” et devons passer une baraque de garde pour atteindre la base. Nous sommes accueillis pour que nous puissions garer notre voiture. Il y a là une cinquantaine de personnes qui font partie de notre excursion. Les bateaux utilisés sont assez grands, nous partons finalement sur le “Miss Justine” au petit matin.

Klein Curacao
Lever de soleil sur Spanish Water

Lors de la navigation qui dure environ 1 heure 20, nous voyons une nuée de poissons volants s’enfuyant du sillage du “Miss Justine”. Assez impressionant car il y en a vraiment beaucoup! Nous rattrapons en cour de navigation un bateau appartenant à la concurrence (“Mairmaid boat trips” qui partait 30 minutes avant nous): à priori nous avons gagné 30 minutes de sommeil supplémentaire, ce qui est assez agréable.

Klein Curacao
Les poissons volent sur une distance plus grande que je ne l’aurais imaginé

Nous sommes un peu inquiet à l’approche de l’île, car il y a un GROS nuage qui semble stationner au dessus de Klein Curacao, tout autour c’est assez clair.
Un sérieux bémol au moment de débarquer: bien qu’il y ait un ponton, il est prévu de nous débarquer sur une petite chaloupe gonflable avec un petit moteur. L’opération pouvant durer un bon moment, plusieurs passagers (dont moi) décident de gagner le rivage à la nage.
Un petit déjeuner nous est servi, ça ne bat pas certains buffets dont nous avons pu avoir dans certains hôtels, mais ce n’est pas le pire que nous ayons eu non plus. Après un départ aux aurores, c’est le bienvenu. La faim n’est-elle pas le meilleur des assaisonnements?
Finalement, le tout se dégage et nous vivons dans un décor de carte postale. Nous commençons par explorer l’intérieur de l’île à pied et nous faisons le tour et une visite de l’ancien phare.

Klein Curacao
L’on dirait presque une toile d’un maitre hollandais

Malheureusement, le côté de l’île au vent est un vrai dépotoir: l’on se demande comment il est possible d’accumuler autant de petits déchets (il y a malgré tout 2 frigos auxquels quelqu’un a tenté de mettre le feu) à un endroit pareil, car l’accès n’est vraiment pas évident.
Il y a aussi plusieurs épaves: à sentir le vent du large et les récifs environnants, je n’ai aucune peine à croire qu’un bateau en panne de moteur ne puisse pas échaper au piège.
Nous retournons sur le bout de plage dévolu à “Miss Ann boat trips”, il y a des parasols en palme et des zones ombragées sous des toiles, des transats en plastique qui ne sont pas de la première jeunesse, mais l’entrée à l’eau est assez facile. Du point de vue snorkeling, il faut se diriger vers des récifs non loin de la rive pour trouver une faune de nouveau d’une diversité époustouflante: il y a même un “pufferfish” caché sous un rocher!

Klein Curacao
Beaucoup de vie autour de ce petit rocher (photo de Jackie)

Le repas de midi est aussi assez correct, il y a un peu de retard pour le début du service mais le personnel s’en excuse et annonce le décalage de l’horaire de 10 minutes afin de ne pas prétériter le reste de l’après-midi.
Il y a une sortie snorkeling prévue pour aller la rencontre de tortues sauvages qui ont établi leur habitat autour de l’île. L’encadrement me semble un peu léger, mais tout c’est bien passé. Et effectivement quasiment tout le monde a pu rencontrer une tortue d’assez près en pleine mer.

Klein Curacao
Rencontre avec une tortue en snorkeling à quelques dizaines de mètres de la plage

Nous voyons le bateau concurrent partir bien avant nous, il semble qu’ils partent d’un port plus éloigné que le nôtre et leur bateau est un plus lent que celui que nous utilisons. L’embarquement se fait vers 17h pour nous, à nouveau un transbordement par la petite annexe gonflable mais, cette fois ci, ce n’est une surprise pour personne. Je ne résiste pas à l’envie de vous montrer à quoi ressemble tout la partie sous le vent de Klein Curacao qui est en fait quasi en totalité une immense plage.

Klein Curacao
L’image de pub vantée par Curacao

Lors du trajet du retour, il y a un service super enthousiaste de Rum Ponch, les animateurs de l’excursion faisant un tour sur tous les ponts du bateau pour effectuer le service. Nous sommes de retour au port vers 18:20, le retard accumulé durant la journée a été reporté jusqu’à la fin de l’excursion et aucune activité ou temps ne s’en est trouvé tronqué.

Nous retournons au Ginger pour diner, le service reste toujours efficace et courtois, nous essayons de nouveaux plats qui sont excellents. La vie est bien belle de ce côté ci du repas.

En conclusion, nous avons passé une excellente journée.
Le soleil et les tortues étaient au rendez-vous. Un seul regret pour ma part, je n’ai pas pu trouver de binôme pour pouvoir plonger à Klein Curacao, mais j’espère pouvoir le faire quand même avant notre départ.

Playa Cas Abao

Nous continuons nos séjours sur les plages de Curaçao.
Aujourd’hui nous sommes à Cas Abao, une plage assez au nord est de l’île. Elle se trouve à 31km de Pietermaai et un peu plus de 30 minutes de trajet.
Comme le climat de l’île peut être très différent d’un endroit à l’autre, c’est une bonne option si le temps est couvert à Willemstad, car il y a de grandes chances qu’il y ait moins de nuages à Cas Abao. Pour s’y rendre, il faut suivre la direction de Soto, il y a un embranchement vers la gauche (en venant du sud) qui est très bien indiqué. La route goudronnée mène jusque à un poste de garde qui délimite le périmètre de la zone couvrant la plage.

L’entrée est payante, il faut s’afranchir de 10 florins pour continuer sa route jusqu’au parking, sur un chemin de terre complètement défoncé sur environ 500 mètres. Il y a un grand parking et plusieurs accès vers la plage. La partie la plus à droite donne sur le centre de plongée.

C’est une très grande plage naturelle selon les standards de Curaçao, sable blanc et très fin. Un accès à l’eau très confortable en comparaison aux autres endroits que nous avons visité.
Les transats sont plastiques et n’ont rien d’exceptionnels, ils se louent 10 florins l’unités. Pour ce prix il y a aussi un jeton pour utiliser les douches.

Playa Cas Abao
Très belle plage assez étendue

Un sérieux bémol, le “restaurant” (qui est en réalité un snack) du lieu est très quelconque. La prochaine fois que nous venons, j’irai au WilliBurger qui se trouve à une dizaine de minutes pour prendre un de leur excellent “Goat Burger” à l’emporter.
L’endroit ne se prête pas non plus très bien pour le snorkelling. Le fond sableux s’étend assez loin, et les récifs intéressants sont à environ 5 mètres de fond, cela rend la visibilté hasardeuse.

Il y a évidemment le centre de plongée de la plage, celui-ci est B-Diving. Super bien aménagé, les bacs de rinçage sont très bien organisés. Ils ont aussi beaucoup de matériel en cas de besoin.
Ils sont organisés autour d’une table ronde sous un parasol, très agréable.
La plongée guidée que j’ai faite est superbe à tous points de vue. Une variété d’espèces toujours présente.
L’on dit qu’une image vaut milles mots, je vais donc m’arréter là pour aujourd’hui et vous montrer quelques photos tirées des vidéos que j’ai tournées.

Playa Cas Abao
Crevette de 30cm de long qui reste enfouie, seule la tête peut-être apperçue
Playa Cas Abao
Petites murènes de récifs, tâchetées jaune
Playa Cas Abao
Raie “eagle ray” fouissant le fond sabloneux
Playa Cas Abao
Poulpe caché dans son trou durant la journée

Il y a évidemment aussi les incontournables “Lion Fish” qui ont envahi l’Atlantique Est, mais ici j’en ai vu de très gros. Je les mettrai en ligne avec les vidéos.

Kokomo beach

Nous profitons d’une excellente météo aujourd’hui pour aller à Kokomo beach.
Elle se trouve au nord-ouest de Willemstad, à une quizaine de kilomètre de Pietermaai, soit un trajet d’environ 20 minutes.

Kokomo beach
Kokomo Beach, le ponton – Carte postale – je suis le millionième à faire cette photo…
Kokomo beach
Une libellule prend la pose en haut à droite

C’est un lieu aménagé autour d’un restaurant-bar, l’entrée y est gratuite; ça a le mérite d’être mentionné car celles qui ont de bonnes installations sont généralement payantes. Il ya beaucoup de transats disponibles, très confortables et très bien entretenus; eux se louent 7.5 florins la journée, c’est le moins cher que nous ayons vu jusqu’à maintenant.
Il ya évidemment l’incontournable petit centre de plongée, ici c’est Trunk Divers. Petite opération mais excellent matériel et le propriétaire (Karel) est très sympathique.

La plage en elle même est très belle, avec une entrée à l’eau agréable avec très peu de cailloux ou débris de corail. Aujourd’hui, la température de l’eau en surface est de 27°C. Pas de courant notable en surface.
Il y a aussi une plateforme flottante pour ceux qui souhaite se risquer à une séance de bronzage au milieu de l’eau.

L’endroit organise hebdomadairement des soirées; il y a une plateforme surélevée pour un DJ qui supporte en hauteur de très gros haut-parleurs. Il y a tout le temps de la musique qui est diffusée; on l’entend bien mais ce n’est pas trop fort, on peu converser même à voix basse sans que ce soit gênant.

Malgré le fait que des soirées très populaires attirant beaucoup de fêtards se tiennent régulièrement, Kokomo Beach fait aussi la part belle aux familles. Il y a des jeux sur la plage, et le dimanche est “family day”. Le restaurant a des chaises hautes et des facilités pour changer les bébés.

Comme nous sommes arrivés quasiment à l’ouverture vers 9:30, nous avons pris la formule petit-déjeuner: bacon, oeufs brouillés et à la coque, toasts, petits pains, croissants, beurre, confitures et miel, yoghourt avec des morceaux de fruits frais,  le tout pour 25 florins. Personnel attentif et serviable, c’est à noter car ce n’est pas toujours le cas dans les Caraïbes.
Nous lézardons sur la plage et allons nous baigner de temps à autre, nous avons choisi des transats non loin de l’eau, sous l’ombre de grandes voiles tendues entre les arbres qui servent de parasols.

Kokomo beach
L’aménagement de la plage

Nous avons fait un excellent déjeuner, à un prix tout à fait raisonnable. Jackie a choisi des fajitas avec le poulet servi sur un plat encore frémissant (sizzling hot plate), pour ma part j’ai choisi du boeuf émincé sauté dans une sauce teriyaki servi sur de la salade. Très bon et copieux pour Jackie, plus léger pour moi car je n’avais pas une grande faim, mais j’ai trouvé la combinaison idéale pour un déjeuner sur la plage.

Kokomo beach
Grand restaurant qui garde le frais même aux heures les plus chaudes

Décidemment, ça pourrait assez facilement devenir notre plage préférée de l’île. Nous allons quand même faire un tour sur les autres pour avoir une comparaison complète.

Côté snorkelling, il y a deux petits récifs rocheux avec du corail facilement atteignables (environ 200m) par un fond de 2 à 4 mètres (donc bonne visibilité même depuis la surface de l’eau): un sur la droite de la plage et, devinez quoi? un autre sur la gauche de la plage. Une variété d’espèces conforme à ce que j’ai vu en plongée jusque là. Côté quantité ça n’équivaut pas les Seychelles, mais la diversité y est bien supérieure.
Il y a aussi quelques pélicans qui font des plongeons réguliers afin de rassasier leur appétit incessant, ils vont certainement se servir parmi les bancs de petits poissons qui tournent par là.

Kokomo beach
Le repas de pélicans est servi!

Karel est vraiment très sympatique et super arrangeant. Je lui ai demandé quelles sont les formules de plongée qu’il propose et ses tarifs de location pour les plombs et le bloc. Prix super raisonnables à 22.50 florins pour le tout. Je lui indique que je suis seul, il me propose alors d’attendre sur la plage et que si un autre plongeur sans buddy se présente (il me dit que ça arrive fréquement), il m’appellera pour que nous puissions plonger ensemble. Sinon il peut faire une plongée guidée (sans limite de profil selon le niveau du plongeur) pour un prix entre 50 et 75 florins. Il m’indique aussi qu’il a prévu une plongée de nuit dans la soirée aux alentours de 19:00; ça me tente pas mal.

Kokomo beach
Coucher de soleil en attendant la plongée de nuit

Je vais finalement faire cette plongée de nuit. Je fais la connaissance de Fons, un Néérlandais établi à Curaçao de longue date. Nous partons à 5 plongeurs dont Karel qui nous donne une grande liberté à Fons et moi pour gérer notre profil de plongée; comme Fons connait super le site c’est assez agréable de plonger avec quelqu’un d’expérimenté sans contrainte. Il y a les inévitables “Lion Fish” qui génèrent un vrai problème ici pour contrôler cette population, importée il y a une trentaine d’années dans les Caraïbes et généralement l’ouest de l’Atlantique. Nous croisons aussi un poulpe en plein travail, ils sont vraiment actifs la nuit tombée.

Kokomo beach
Les poulpes savent très bien se dissimuler

Vraiment une excellente journée à Kokomo Beach.

Toujours pas de plage pour aujourd’hui

Nous ne sommes toujours pas certains de la météo, et nous avons décidé de commencer la journée avec d’autres activités touristiques.
Nous allons dans une partie de l’île que nous ne connaissons pas encore, la région de Sint Joris qui se trouve sur la côte nord plutôt vers l’est.

Il y a là une plantation d’aloé vera et une petite usine de transformation en divers produits. Le tout est vraiment artisanal, bien que les processus de fabrication sont industrialisés à toute petite échelle pour une conformité au diverses normes auquels les produits cosmétiques sont soumis. Cela reste malgré tout une toute petite usine, où la majorité du travail se fait à la main, de la culture à la préparation des plantes récoltées.

Toujours pas de plage pour aujourd'hui
La plantation d’aloé vera entoure le petit bâtiment de production

Nous continuons quelques centaines de mètres pour arriver à la ferme d’autruches de Curaçao.
Depuis le milieu des années 90, un habitant de l’île a décidé de mettre sur pied une ferme d’autruches et l’a developpée. Cela semble assez incongru sur une île des Caraïbes, mais les animaux semblent s’y plaire et ils ont un sérieux programme de reproduction et une équipe de soigneurs très expérimentés.
Nous avons visité la ferme et les explications sur ces animaux assez singuliers sont très intéressantes.
Il y a aussi la possibilté de monter des autruches, quoi que l’aventure semble assez dangereuse; les montures peuvant aller jusqu’à 50 km/h selon le poids du “autruchier” (je n’ose pas dire cavalier), et l’intelligence très limitée des autruches rend l’expérience quelque fois très aléatoire. Il nous est expliqué qu’ils n’ont pas la capacité de controuner des obstacles d’eux-même donc, s’ils arrivent vers une barrière, ils vont juste causer une collision frontale. Dans ce cas, l’autruchier se trouve juste éjecté de sa monture; il semble aussi que les bêtes ne se dirigent pas comme un cheval, donc le tout semble vraiment très risqué. Si l’aventure nous tente, il faut signer des formulaires de décharges attestant que nous comprenons que tout dommages corporels sont entièrement de notre responsabilité; bon alors ce ne sera pas pour cette fois.

Toujours pas de plage pour aujourd'hui
Les autruches nous accueillent avec un certain dédain et pas mal de hauteur
Toujours pas de plage pour aujourd'hui
Les autruches n’ont pas le sens de l’humour! seule Jackie rigole à mes blagues
Toujours pas de plage pour aujourd'hui
Les spécialistes se perdent en conjectures, ils n’arrivent pas a déterminer l’origine exacte de ce spécimen.

Nous finissons notre visite avec un déjeuner autruchien: steak sauce piment pour Motoo et omelette aux légumes pour moi avec, en prime, un pain CROUSTILLANT! Ben ouais, ici, le pain est essentiellement à toaster.

Nous faisons les touristes à Curacao

La météo n’est pas des meilleures avec beaucoup d’averses diluviennes. Le vent est aussi assez fort par moment. La température reste assez élevée (entre 29 et 31 dans la journée) et il y a des franches éclaircies. Mais les orages augmentent passablement l’humidité qui atteint allègrement le 90%.
En discutant avec les locaux, il semble que ceci est très inhabituel ici, il y a des pluies régulières depuis le mois d’octobre; quelques uns se plaignent du “mauvais temps” car cela n’arrivent pas souvent. D’autres personnes avec qui nous avons parlé (des “vrais” locaux) nous ont indiqué que cela arrive lorsque la planète est sous le régime niña et qu’il fait nettement plus sec sous le régime niño, avec une alternance de type 1-2 ans et 3-4 ans.
Pour ma part, je ne trouve pas les plongées idéales, car les conditions de lumière sous l’eau sont évidemment nettement moins bonnes quand le temps est couvert. Pour la plage je trouve que c’est pas mal, car rester sous une tiaffe ininterrompue n’est pas si bien que ça non plus. Il y a aussi beaucoup de plus vagues dues au vent et, étant donné les conditions d’accès à l’eau, ce n’est pas toujours la meilleure des choses.

Nous avions donc réservé dans un petit restaurant très local nommé Purunchi. Aucune pub, l’établissement n’apparaît dans aucun guide, très peu d’avis sur Trip Advisor. C’est vraiment une perle cachée; il se trouve en bord de mer, coincé derrière l’usine de désalinisation et de production d’eau douce de l’île. Si l’on ne le sait pas, l’endroit ne paie vraiment pas de mine.
Mais alors quand on passe à table, c’est magique. Poissons hyper frais du matin, le mari est au vidage et écaillage de l’arrivage, les enfants sont à la cuisine et au service, la mère orchestre tout ça de main de maîtresse. J’ai pris du “Lion Fish” (Pterois en français, communément poisson scorpion), et Jackie du “Red Snapper” (en français vivaneau, je ne connaissais pas ce mot), tous deux frits. Absolument divin!
Le lieu est principalement fréquenté par des gens du coin, il y a l’ouvrier en bleu de travail, des gens en costume, et ce jour là un artiste de l’île était aussi là. Quelqu’un lui a tendu une guitare et nous avons eu droit à un petit concert au pied levé, avec les clients reprenant les refrains en coeur, et Gina (la patronne) dansant entre les tables losqu’elle sert. On y retournera, mais il est impératif de réserver au moins la veille.

Nous faisons les touristes à Curacao
Les enfants à la cuisine et au service
Nous faisons les touristes à Curacao
Le père prépare les poissons
Nous faisons les touristes à Curacao
Gina nous acueille au Purunchi
Nous faisons les touristes à Curacao
Red Snapper

Nous sommes ensuite allé à la distillerie de la fameuse liqueur Curaçao, dont la plus connue est le Bleu du même nom. L’original vient évidemment de Curaçao mais, depuis longtemps,  beaucoup d’autres se sont inspirés du concept car très prisé pour les cocktails. Ici, c’est une famille espagnole juive qui s’est installée après avoir fui l’Espagne qui a créé le produit dans les années 1860. Les espagnols avait importé des orangers de Valence produisant des fruits savoureux et doux mais ici, de par le climat et la terre, ils n’ont obtenu que des fruits très amers. A l’aide d’un ami pharmacien, la famille a développé la liqueur de Curaçao en distillant la peau de cette orange et en y mélangeant diverses épices locales.

Nous faisons les touristes à Curacao
Les flacons orginaux

Nous sommes ensuite allés voir l’ancien bâtiment de quarantaine où les esclaves arrivant sur l’île étaient confinés. Le bâtiment est libre d’accès mais pas entretenu. Ambiance très lugubre. Attention aux moustiques en quantité à cet endroit. La vue y est belle, nous avions visionné un clip d’une artiste locale utilisant le lieu comme décor, ça s’y prête vraiment bien. En revanche je ne comprends pas les paroles, j’espère que ce n’est pas totalement décalé par rapport à l’histoire des lieux.

Nous faisons les touristes à Curacao
Le bâtiment de quarantaine pour les esclaves débarqués sur l’île

Nous sommes ensuite allés faire un tour dans le quartier Jan Thiel. C’est une zone essentiellement constituée de 3 ou 4 grands complexes de vacances, dont un est absolument gigantesque. Ça à l’air assez confortable mais ce n’est pas ce que nous recherchions pour notre séjour cette fois ci.
Il y a évidemment l’incontournable plage aménagée et son centre de plongée mais je ne pense pas que nous y viendrons, à moins qu’un immense manque d’inspiration nous submerge.

A bientôt pour la suite.

Journée sans activité particulière

Nous avons décidé de ne pas aller à la plage aujourd’hui, mais de prendre un peu de temps pour nous occuper de choses plus matérielles et planifier nos prochains jours.
Nous voulions aussi explorer un peu plus un supermarché dans la région de Piscadera qui propose des produits de meilleure qualité que ce nous avions vu au seul autre supermarché que nous avions trouvé jusque là.

Nous allions jusque là à Boulevard Marketplace, qui se trouve sur Dr Martin Luther King Boulevard. C’est visiblement un établissement tenu par des chinois, les produits sont en vrac un peu partout mais ça a l’avantage d’être assez bon marché. On y voit les locaux parlant le Papiamento majoritairement.

Nous avons essayé le Centrum Supermarket sur Weg Naar Bullenbaai qui est lui plus proche des normes européennes. On y voit d’ailleurs plutôt les locaux parlant le Néerlandais. Les produits et les prix sont aussi plus à cette échelle. Il est tout de même nettement mieux achalandé que le Boulevard Marketplace.
Un truc quand même bizarre, il y a un rayon “Pharmacie” qui vend toute une série de produits dont je ne vois pas forcément la logique; donc quand on trouve pas quelque chose, il faut aller là et le demander; ça va des stylos, parapharmacie, alcool, adaptateur de prises électriques, couteaux, j’en passe et des meilleures.

Une autre option est le marché aux fruits et légumes, et évidemment poissons. Il est dit flottant, mais en fait il l’est partiellement. Ambiance super sympa avec les vendeurs qui vous haranguent, vous proposent des fruits exotiques (pour nous, pas pour eux) à des prix vraiment très bas.
Nous avons pris là des ananas, maracujas, papayes; un délice au petit déjeuner.

Le soir, nous sommes allés profiter d’un happy hour au Mundo Bizzaro. Cadre vraiment “bizarro” super sympa; pas tout à fait rococo, presque à mi-chemin du steam-punk.
Nous avons fini dans un pub super hollandais, on s’y croirait si ce n’est la chaleur et l’humidité, qui s’appelle le “Old Dutch”. Garanti ambiance néérlandaise, avec serveur un peu abrasif qui ne fait pas des ronds de jambes pour aguicher la clientèle. C’est là que nous nous sommes rendus compte à quel point les néérlandais fument beaucoup comparé à d’autres nationalités que nous côtoyons ici.

Il y a trois sites web qu’il ne faut pas manquer pour tous ces événements, ce sont des publications sous forme de grand flyer ou petit livret proposant un agenda hebdomadaire.
–           PasaBon: du Jeudi au Mercredi
             https://pasabon.com/ et http://fb.com/pasabon
             Il y a aussi une app smartphone et des bons de reduction
–           K-Pasa: du Jeudi au Mercredi
             http://www.k-pasa.com/ et https://www.facebook.com/kpasacuracao
             Bons de reduction
–           FYI Curacao: du Mercredi au Mardi
             https://www.facebook.com/fyicuracao/
             Bons de réduction

Un journal hebdomadaire gratuit partiellement en anglais de nouvelles concernant Curacao est également disponible, il s’appelle Amigoe Express (Amigoe Express ou Page Facebook).
Une autre source d’information est le Curacao Chronicle qui est le journal local en anglais (Curacao Chronicle ou Page Facebook).

Il y a aussi quelques coins qui ne sont référencés nulle part, je vous en reparlerai prochainement.

Journée sans activité particulière
Coucher de soleil sur Pietermaai

Journée plongée avec Ocean Encounters

Je voulais faire des plongées depuis un bateau pour voir la différence avec un départ depuis le rivage.
Nous avons choisi un centre qui se trouve à l’intérieur d’un complexe hotelier, le Lions Dive and Beach resort à 4 km au sud de Pietermaai. On y trouve de tout, des magasins, une plage aménagée, restaurants et bars, des transats (à louer). Pendant que je serai parti sur le bateau durant la matinée, Jackie pourra rester tranquillement sur la plage.

Ocean Encounters est une très grosse opération, ils ont deux bases, trois gros bateaux (on peut y être à l’aise avec 12 plongeurs à bord) super bien aménagés (évidemment tout le matériel de sécurité, blocs sécurisés à l’arrière des bancs, bac pour caméras, bac pour masque avec defog et même une douche!); le service à bord est très bien aussi, gros bidon d’eau fraiche, tranches d’orange à la sortie de l’eau.
Les plongées se font effectivement sur des sites au large, la faune n’y est pas forcément très différente de ce que j’ai pu voir des deux plongées que nous avons faites; mais aussi ils sont très proches de ce que j’ai déjà pu faire dans la région de Spanish Water. D’ailleurs, lors de la deuxième plongée, nous sommes partis du bateau au dessus du site Small Wall, nous nous sommes retrouvés dans un courant et, au lieu de rester à contre courant, nous avons fait une plongée en dérive qui nous a menés  jusqu’à Director’s Bay.
Une faune toujours extrêmement variée qui n’est pas effarouchée par une palanquée de douze plongeurs.

Au retour du bateau, je rejoins Jackie qui a passé une bonne matinée en compagnie (entre autres) d’iguanes qui se promènent librement sur la plage.

Journée plongée avec Ocean Encounters

Nous avons fait une deuxième sortie en bateau l’après-midi, cette fois-ci Jackie est aussi là pour faire du snorkeling. Le site est Tug Boat que je connais déjà. Une photographe professionnelle est avec nous pour prendre des photos, nous avons acheté plusieurs clichés.

Je prends un peu de retard à faire des rapides montages vidéo, mais nous ne sommes pas souvent à l’appartement.
La femme de ménage doit passer d’ici quelques minutes et il faut que nous évacuions les lieux pour le moment. Donc une fin en queue de poisson pour aujourd’hui.