Île de contrastes

Île de contrastes
Après et avant rénovation – ou avant et après faillite

Bon, je vais vous raconter aussi.

Curaçao est bipolaire. Avec les dizaines de raffineries autour de l’immense lagon au centre de la ville principale (quand je dis “immense”, un pétrolier peut y cheminer et laisser largement la place à plein d’autres bateaux…), il y a forcément tout un tas d’habitants super riches, de préférence blonds. Et forcément aussi, il y a une tripotée d’esclaves libres pour faire tourner tout le reste. On est loin des Seychelles avec sa société “colour-blind”. On rencontre aussi pas mal de clodos blancs venus du temps où le passeport néerlandais garantissait une entrée libre dans l’île et qui, n’ayant pas le goût ou les capacités pour le travail, se sont installés sur les trottoirs, invectivant le ciel une boutanche à la main.

Willemstad, la capitale, reflète aussi la dualité de l’île: ses quartiers hyper cossus fréquentés par les touristes et les boutiques de fringues côtoient sans gêne les rangées de baraques de toutes les couleurs bordant des rues trouées de nids de dindes (les poules sont trop petites..). Le quartier où nous résidons est bobo à souhait. Il borde le rivage rocailleux de belles maisons aux toits pointus et aux boiseries peintes de blanc. Néanmoins, en raison d’une décennie ponctuée de faillites à la fin du XXème, une habitation sur trois est en ruine, les autres ayant clairement été rachetées et rénovées récemment. C’est ici qu’on trouve des boîtes de jazz et de lounge music; ici qu’on mange fusion ou végétarien; ici aussi qu’il y a un marché de fruits et légumes bordant le canal où on peut faire ses courses sans sortir de la bagnole, les vendeurs tendant des sacs contenant trois mandarines ou deux poivrons aux chauffeurs roulant au pas.

Contraste encore entre une terre couverte de verdure mais où, aux dires des habitants, rien ne pousse. Les cocotiers ne manquent pas mais je n’ai pas vu de noix au marché. Les cactus sont légion mais je n’ai pas vu l’ombre du bouteille d’alcool de cactus (ça sert à ça pourtant, non?). Ils cultivent bien l’aloe vera mais en toute petite quantité. J’ai bien l’impression que toute la nourriture est importée 🙁

Puisque la richesse de l’île s’est faite autour du raffinage, rien d’autre n’a été investi – à part le tourisme, bien sûr.

Plages à Curacao

Nous continuons à découvrir les plages à Curacao, toutes sous le vent. Même quand ce sont des plages de sable, il y a toujours une bande qui contient des cailloux et des débris de corail tout au long; il est donc très recommandé d’avoir des chaussures de plage pour une entrée à l’eau pas trop incomfortable.

Lors de nos pérégrinations, nous sommes tombés sur un étang qui longe la route où des flamants roses en liberté se promènent. Je les avais déjà vu avant à un autre endroit car, au gré de la météo, l’eau se déplace parmi ces étendues. Il y a ici une faune d’une diversité incroyable, autant sur terre quand sous la mer.

Plages à Curacao
Flamants roses dans un étang près de Sint Willibordus

Nous avons déjeuné non loin de là dans un établissement qui fait un peu de tout: resto, bar, shop.
Leur pub nous a bien fait envie car nous passions par là à la recherche d’un endroit où manger et le menu nous a vraiment attiré.

Plages à Curacao
Goat burger et bière!

Le burger est super bon accompagné de grosses frites de patates douces, super-miam!
De là, nous avions une vue sur le panneau annonçant le nom du lieu connu par les gens du coin, assez cool.

Plages à Curacao
Welcome to Williwood

Nous avons continué sur deux plages notre après-midi, Daaiboi et Porto Mari.
Notre préférence va à Porto Mari où les infrastructures environnantes sont meilleures et, la plage étant plus grande, plus facile d’y trouver une place. La différence de taille est que Daaiboi est gratuite et Porto Mari est payante pour l’entrée et la location des chaises de plage.
Le centre de plongée de Porto Mari est aussi nettement mieux équipé, ce qui me convient mieux.

Plages à Curacao
Soleil déclinant à Porto Mari

Nous avons fini une excellente journée en regardant le soleil décliner.

Plongée le matin, plage l’après-midi: what else?

Encore deux plongées la matinée avec Scuba Lodge.
Un site qui ne paie de mine et difficile à trouver bien que l’on parte d’une plage. Au sud de Willemstad, il s’appelle Tug Boat: il y a une petite épave très proche de la rive facilement atteignable en snorkelling.
Pour notre part, la plongée démarre sur le côté droit de la plage et nous partons sous un ponton; cela semble un peu bizarre mais le dive master a un tuyau assez formidable. Nous trouvons un hippocampe noir de grande taille au rendez-vous: je dis de grande taille, mais sous le ponton dans un environnement assez sombre, ce n’est pas si facile à voir quand on ne sait pas où il se trouve.

Plongée le matin, plage l'après-midi: what else?
Hippocampe sur le site Tug Boat

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Nous finissons la plongée vers la petite épave qui est magnifique de par la vie qui s’y développe.

Plongée le matin, plage l'après-midi: what else?
Tug Boat

Une faune d’une diversité incroyable, les vidéos suivront.

Nous partons l’après-midi vers le sud au lieu où se trouve l’aquarium; on se pose sur une plage aménagée, je passe au centre de plongée Ocean Encounters pour m’inscrire à des plongées pour le dimanche.
Un petit rappel snorkelling pour Jackie car elle viendra aussi dimanche après-midi lors d’une sortie scuba – snorkelling combinée.

Plongée le matin, plage l'après-midi: what else?
Iguane sur la plage

Lorsque nous lézardions sur la plage, nous avons croisé un iguane qui passait par là…

Exploration de l’ouest de l’île

J’ai pu récupérer mon ordinateur de plongée avec une nouvelle batterie! Soit 18 heures après que je l’ai déposé; je n’ai jamais eu service aussi rapide en Suisse. Peut-être que je vais tout le temps envoyer mon D9 à Curaçao finalement.

Nous sommes partis ensuite en exploration des plages à l’ouest de l’île malgré une météo assez mauvaise. Nous avons subi toute une série d’averses tropicales qui durent 5 à 10 minutes, mais des trombes d’eau.
Personellement ça ne me dérange pas trop, mais Jackie ne trouve pas ça optimum pour un séjour sous les tropiques. Malgré tout, nous avons parcouru pas mal de kilomètres (environ 100 km) à bord de notre vaillante (mais un peu vieillissante) Suzuki Samurai.

Exploration de l'ouest de l'île
Samurai, Banzaiii!

 

Exploration de l'ouest de l'île
Je me demande combien de fois le compteur a fait le tour?

 

 

 

 

 

 

 

Exploration de l'ouest de l'île
Evacuation d’eau depuis l’habitacle incorporé

 

 

 

J’aime bien ces vieux tacots, car je n’ai aucun scrupule à la pousser un peu dans les tours ou rouler un peu durement sur les routes défoncées; ce n’est jamais qu’un peu plus de bruit en plus.
Mais malgré les chemins assez raides et des ornières et nids de poules de tailles assez conséquentes, tout va bien pour l’instant.

Nous avons vu plusieurs plages, mais la façon dont les routes sont agencées ne sont pas d’une logique à tout épreuve, et quand on veut aller plutôt vers la droite sur une carte, cela ne veut pas forcément dire qu’il faut prendre une route qui va à droite.
Même Google a pas mal de peine à nous faire naviguer: en plus, il semble qu’il y a des routes qui n’existent pas (plus?), ou des routes qui semblent être en parfait état qui finissent en cul de sac dans la brousse.

Mais cela reste quand même une bonne option pour passer du temps un jour pluvieux.
Nous nous sommes arrêtés pour un repas à midi, et Jackie a pu manger de l’iguane avec un vue assez espoutouflante.

Exploration de l'ouest de l'île
On voit litéralement l’orage approcher

Nous allons certainement aller sur plusieurs de ces plages et continuer à explorer un peu.

Exploration de l'ouest de l'île
Carte des plages et sites de plongées

J’ai pu travailler un peu les images que j’ai tournées dans les plongées d’hier, une édition très rudimentaire, mais juste histoire de vous montrer à quoi ça ressemble sous l’eau Curacao – Double reef.

Première plongée et début de l’exploration de l’île

Je suis allé faire deux plongées avec Scuba Lodge; ils ne font que des plongées depuis le bord car ils n’ont pas de bateau. Nous allons sur le point de départ avec un minibus qui vaut le détour. Je pensais que notre Samurai n’était pas en très bon état, il faut voir leur véhicule pour mettre un peu de perspective…

Nous sommes parti à Otrobanda, un site nommé Double Reef. Et effectivement les récifs coralliens sont époustouflants de qualité et de vie. Plongée peu profonde, 17 mètres maxi et la température de l’eau est à 27°C et une visibilité excellente de l’ordre de 50m. Vraiment une faune très diverses: tortues, murènes, langoustes (énormes), et tout ce qu’on peu imaginer comme espèces tropicales en quantité.
J’ai utilisé la GoPro pendant de long moments, mais il me semble, après un rapide premier visionnage, que le cadrage n’est pas très bon, il faut que je règle un peu mieux l’angle sur le manche.
Malgré une mauvaise luminosité, ciel couvert par moment et ondées tropicales où l’on reçoit des seaux d’eau sur la tête, la visibilité reste excellente; l’eau n’est pas trouble et il n’y a aucune particule.
En revenant, le divemaster nous a indiqué toute une série de petits tuyaux, notamment un restaurant très prisé des locaux et que peu de monde connait: bonne info à retenir.J’ai remarqué que mon ordinateur de plongée est en mode batterie très faible, et j’ai demandé au Scuba Lodge s’il y a un moyen de la faire remplacer sur l’île: et oui il y a un centre de service Suunto, j’ai les coordonnées je vais aller les voir rapidement.

Dans l’après-midi, nous devons aller aussi payer la location de la voiture car nous n’avions pu le faire lorsque nous l’avons récupérée.
Donc passage par Pal Trading pour déposer mon D9, il pourront changer la batterie dans l’après-midi et je pourrai le reprendre demain! ça change de la dernière fois où j’ai dû faire le même service à Genève qui m’avait pris plusieures semaines; ici ils le font en plusieurs heures! Je préfère cette échelle de temps.
Au moment de payer la voiture, une bonne surprise également: ils nous ont fait un rabais de 5% dont nous n’avions jamais discuté.

Nous partons vers le sud de Curacao vers un lieu qui concentre plusieurs activités: l’aquarium, le centre de plongée Ocean Encounters (eux ont deux gros bateaux), plusieurs plages protégées avec restos et bars.
Le programme de plongée semble super intéressant, je vais certainement faire des sorties avec eux.
L’avantage est aussi que Jackie pourra venir avec moi afin d’accéder à des plages aménagées. Il y a aussi la possibilité de faire des sorties plongée et snorkelling combinées l’après-midi, j’ai vraiment envie de faire ça.

Nous sommes ensuite allé vers Otrabanda où il y a un centre commercial; effectivement très commercial et assez peu d’intérêt pour ma part; mais bon, chacun son truc.
Nous sommes aussi allé à Purunchi pour voir comment réserver; en discutant avec Gina, la maîtresse des lieux, elle m’a dit qu’ils n’ouvraient qu`à midi car ils ne servent que du poisson extra-frais du jour, les tentatives qu’ils ont fait d’ouvrir le soir les voyait en manque de marchandises, ils ont donc décidé d’arrêter; cela semble d’excellent augure. Elle m’a donné son numéro de téléphone, nous n’allons surement pas rater ça.

A bientôt pour la suite de notre séjour.

Curacao 2017: J2

Bonjour!

Curacao 2017: J2
Our first sunrise in Curacao

Bonne température dès le matin à 26°C malgré un orage nocturne. Nous pouvons dormir sans clim, juste avec le ventilateur au plafond pour autant que la chambre ai été rafraichie avant. Je ne me suis pas fait piquer par les moustiques pendant la nuit, ce qui est une assez bonne nouvelle.
En revanche j’ai déjà pas mal dégusté la veille, je pense lorsque nous attendions les bagages.

Nous sommes aller faire quelques courses dans un supermarché le matin (pas très cher d’un point de vue Suisse), et fait le plein d’essence pour avoir immédiatement de l’autonomie de voyage.
Le rite du plein d’essence est intéressant à Curaçao: il faut d’abord aller donner un billet en caution pour mettre en marche la pompe, à la fin, si tout l’argent n’a pas été utilisé, il faut retourner à la caisse pour reprendre la monnaie de l’opération. J’ai discuté un peu avec le pompiste qui m’a vraiment conseillé d’aller à Westpunt pour les plages.

J’ai aussi acheté un complément d’habit, car me promener en jean,même le matin, n’est pas vraiment agréable après un tel changement de température.

Une reconnaissance au Scuba Lodge, qui fait centre de plongée, hôtel, restaurant et bar. Il ne font que des plongées depuis le rivage, mais ils m’ont afirmé que la plupart des sites sont vraiment très proches du bord. Je me suis inscrit pour deux plongées demain: prière pour que nous recevions les bagages plus tard aujourd’hui.

Curacao 2017: J2
vue du Scuba Lodge – terrasse bord de mer

Après un peu de repos au loft, nous partons pour l’aéroport (environ 15 minutes sans trop de circulation). La conduite est marrante, mais il faut être assez vigilant car les gens prennent des routes de côtés à des moments assez inattendus et par conséquent freinent à des endroits où on ne s’y attend pas toujours.
Après une longue (looooooongue) attente, nous avons pu récupérer tous nos bagages (OUFFFFFF!!!!).
Retour au loft et mise en place de tout ça; nous avons trouvé l’espace de rangement un peu juste, mais on va se débrouiller. Une surprise avec les prises électriques que je n’ai vu nulle part ailleurs avant notre séjour ici; il faudra trouver quelques adaptateurs pour finir notre installation. Le loft a un mélange de prises, US – Europe et celles-ci, mais de façon un peu hétéroclite.

Curacao 2017: J2
Dôrle de prise électrique – Sud-Américain?

Nous avons terminé cette journée de mise en place (Jackie a décrété que les vraies vacances commencent demain) en dinant au Ginger, un restaurant cuisine fusion Asie-Caraïbe-Indien.
Un peu méfiant mais curieux pour ma part, le repas fut vraiment excellent, une adresse à retenir, ils font plusieurs soirées à thèmes. Cela semble être une constante pour la plupart des restaurants et bar ici.

Curacao 2017: J2
Le calendrier des événements au Ginger

Ca promet de bonnes choses, à demain.

Départ de Genève et arrivée à Curacao

L’avion devait partir à 7:10, mais a été retardé pour raisons de traffic aérien dense au dessus- de l’Europe, après une attente de 30 minutes dans l’avion encore stationné à la porte, nous sommes finalement parti avec 35 minutes de retard.
Arrivé dans l’espace aérien d’Amsterdam, la météo étant très mauvaise, nous avons encore pris vingt minutes de retard en attente dans les stack; le cockpit nous a informé que la visisbilité était mauvaise et que la distance entre les avions ont étés augmenté. En effet, nous ne sommes rendu compte que l’avion aller toucher le sol quûne ou deux secondes car nous ne voyions pas le sol.
Avec tous ces retards, nous craignions de rater la correspondance pour le vol de Curacao, mais le personnel de KLM est très professionel, grâce à leur organisation et bonne communication nous avons pu monter dans l’avion parmis les derniers passagers.
Le vol vers Curacao a été plus rapide prévu grâce à des vents arrières forts et nous avins attéri 30 minutes avant l’heure prévue. Nous avions rempli les formulaires d’immigration préalablement sur le site internet, en combinaison avec les contrôles aux guichets automatiques, le passage est très rapide. Quand nous voyions les queues et le temps de traitement des guichets “normaux”, c’est vraiment une chise à faire.

La mauvaise nouvelle de la journée est arrivé plus tard lorsque nous attendions nos bagages; sans surprise avec un temps de connection si court, nos bagages eux n’ont pas eu le temps d’être acheminés avec nous. Si tout va bien, nous devrions les avoir le lendemain. Ma crainte était quîls se soient retrouvés je ne sais où dans le monde, car au moment de quitter l’avion du vol Genève-Amsterdam nous savions que beaucoup de connections courtes s’étaient retrouvés extrêmement raccourci. Le contrôle bagage KLM de Curacao a retracé les bagages restés à Amsterdam. Prière de la journée: nous aimerions vraiment récupéré nos bagages demain.

Nous avons pris un taxi pour aller jusqu’à l’agence de location de voiture, car je voulai à tout prix une Suzuki Samurai (ou Jimny en Europe). Je n’avais trouvé que deux agences qui en avait à Curacao, les véhicules n’était pas annoncé comme très neufs.
En effet, le petit 4×4 a bien vécu, Jackie trouve d’ailleurs un peu limite; bon la boîte n’est pas très précise, la porte passager ne s’ouvre pas depuis l’extérieur, le moteur un peu bruyant, les ceintures ne sont pas à enrouleur (je ne me souvient plus de la dernière fois que j’ai eu ça), la direction est assez dures. Aucune importance, le levier 4×4 court est bien là (par encore essayé), c’est tout ce qui importe et je compte bien faire le test dans un futur pas trop lointain.

Cindy et David sont des gens charmants, après quelques minutes d’hésitations dans la navigatoipn, nous avons finif par trouvé l’appartement; très sympa et spacieux, je pense qu’on y sera bien. Un peu difficile d’y trouver ses marques juste avec nos bagages à main, mais j’ai très bon espoir.
Nous somme aller acheter quelques habits de rechange, et j’ai interrompu Jackie et la vendeuse dans leur discussion; je na’i aucune intention de laisser ce moment durer trop longtemp car il se trouve sur le chemin direct jusqu’à mas prochaine bière, et vu la chaleur qu’il fait ce n’est pas une option que je compte laisser se développer…

Après une rapide douche, nous allons diner au Scuba Lodge; cadre super sympa, service pas trop excité mais ça va le faire pour conclure une longue journée de 22h.

Départ de Genève et arrivée à Curacao
Notre première soirée à Pietermaai

Curacao 2017: J-2

Le matériel de plongée est prêt, les dernièrs petits préparatifs ont étés fait.

La différence de météo d’aujourd’hui est assez grande, sans dire aux antipodes!
Pas besoin de préciser que j’ai hâte de partir.

Curacao 2017: J-2

 

 

 

 

 

 

Curacao 2017: J-2

Curacao 2017: J-7

Les préparatifs commencent!!!

Les billets d’avion sont prêts, l’hébergement confirmé, le visa validé.
Il reste à choisir la location de voiture à terminer demain.

Quelques petits contrôles pour le matériel de plongée et tout sera bon.

Curacao 2017: J-7

PS: Surtout ne pas oublier l’anti-moustique.